Ensemble Correspondances. Château de Canon, 23/07/2020. Sébastien Daucé : Clavecin et direction; Perrine Devillers et Caroline Weynants : Dessus; Etienne Bazola : basse-taille; Josèphe Cottet et Simon Pierre : violons; Mathilde Vialle : viole de gamme; Antoine Touche : basse de violon; Thibaut Rousset : théorbe.

Publié le 15 novembre 2020 par Romain Renard

Faire corps autour de compositions anciennes et exposer cette unité n'est de nos jours plus nécessaire aux humains.

Aucun compromis ne sera toléré, les saltimbanques sont devenus dangereux.

Mais au delà des considérations économiques et sanitaires actuelles, les artistes véhiculent et transmettent un besoin essentiel. Ils ont depuis le toujours des hommes transformé nos banalités douloureuses en fiertés lumineuses. Nous donnant ainsi une raison de dépasser nos imperfections. Et de nous sentir mieux.

Cette alchimie nécessite un travail colossal, arriver en avance permet d'assister aux derniers réglages.

D'y voir les articulations d'un organisme essentiellement futile et ses dernières fragilités avant une cohérence rigoureusement expiatoire.

Depuis la nuit des temps, une catégorie d'humains s'évertue à montrer à ses semblables l'existence comme elle la ressent. Et comme des parents idéaux, certains nous correspondent.

Ensemble Correspondances. Château de Canon, 23/07/2020. Sébastien Daucé : Clavecin et direction; Perrine Devillers et Caroline Weynants : Dessus; Etienne Bazola : basse-taille; Josèphe Cottet et Simon Pierre : violons; Mathilde Vialle : viole de gamme; Antoine Touche : basse de violon; Thibaut Rousset : théorbe.